Vive les vacances

Le mot vacance dérive de vacant « absent, oisif », du latin vacare, « être vide » d’où « être libre » et, à contresens, « avoir du temps pour », vaquer.

Au singulier, il évoque l’état d’une charge inoccupée, d’un poste sans titulaire et, en politique, une situation où les organes institutionnels cessent de fonctionner : vacance de succession, vacance du pouvoir.

Au pluriel, vacances décrit le temps consacré à des occupations saisonnières pour se distraire, se reposer et ne pas « bronzer idiot » : grandes vacances; le repos de l’adulte échappant au bureau ou au chantier : vacances annuelles, vacances de la construction; le sursis de l’enfant échappant à l’école : vacances scolaires; puis, par extension, une période de repos, équivalant à congé : jour de vacances, vacances de Pâques. Camp de vacances, un québécisme, est un lieu aménagé pour recevoir des jeunes qui y passeront une partie de leur temps libre sous la conduite de moniteurs.

Le japonais a adopté le mot, prononcé bakansu, préférant l’inspiration française à l’influence anglaise holiday.

Vacancier s’applique à une personne qui se trouve en vacances, dans un endroit autre que son domicile habituel : tenue vacancière. Il est désormais plus usuel qu’estivant.

 

 

Devoir 

Trouvez les deux derniers vers de cette chanson légère entonnée jadis par les enfants du primaire au terme de l’année scolaire et qui, malgré son ton d’apparence féroce envers la direction et le corps professoral, n’est pas l’œuvre d’incendiaires désavouant les fluctuations du mode de notation des élèves, de chiffre à lettre, de lettre à chiffre.

 

Vive les vacances
Au diable les pénitences
Mettons…
Et les …

Réponse

Vive les vacances
Au diable les pénitences
Mettons l’école en feu
Et les profs dans le milieu.